Hypnose à Six-Fours-les-Plages (83140)

L’hypnose est un processus cérébral différent de la veille et du sommeil, caractérisé par un état de relaxation et d’hyper-concentration soutenue.

C’est le mécanisme ou le lieu qui est le siège de nos pensées.

Les informations venant de la réalité extérieure, de la réalité intérieure et de l’imaginaire y arrivent.

C’est le lieu d’où émergent les idées et les pensées.

On lui décrit deux modalité spécifiques : la conscience critique et la transe.

Le passage de l’une vers l’autre est quasi immédiat.

Exemple : lorsque nous écoutons un cours ou une conférence, nous sommes en conscience critique mais très souvent, pendant de brefs moments, nous passons en mode transe. Pendant ces moments, notre attention quitte la salle, nous n’entendons plus ce qui est dit, nous sommes ailleurs, happés par notre imaginaire dont le contenu peut être agréable ou désagréable.

Pour Milton Erickson, c’est très simple : «Tout ce qui n’est pas conscient est inconscient» et cet inconscient est assimilé à un réservoir actif de ressources.

Il développe une vision positive de l’inconscient naturellement bon.

Erickson en parlait comme d’un « immense magasin de ressources et de solutions.

En état d’hypnose, l’accès à notre esprit inconscient est facilité, cette partie de nous qui gère nos émotions, notre réalité, le rythme de la respiration, notre système nerveux, notre capacité à nous déplacer, qui gère de manière automatique et sans faire d’effort, tout ce que nous savons faire ( ex: utiliser une poignée de porte, faire ses lacets, bouger les mains en parlant....)

C’est tout simplement une transe provoquée par l’hypnothéraeute ou soi même.

C’est la focalisation et la fixation de l’attention pendant un certain temps.

Dans la transe, il y a réduction du champs de conscience critique et amplification  du champ de conscience imaginaire. C’est de ce côté imaginaire que se situe les ressources de changement thérapeutique, de guérison.

• Ce n’est pas de la magie. Il s’ agit bien d’un état naturel accompagné de phénomènes physiologiques plus ou moins visibles et de perceptions très légèrement ou profondément modifiées. il n’est donc pas utile d’y croire ou de ne pas y croire...
   
• Ce n’est pas la mainmise de la volonté d’une personne sur une autre. il n’est pas question de perte de contrôle, le sujet garde son libre arbitre et par conséquent sa capacité d’accepter ou de refuser, de faire ou ne pas faire ce que lui propose l’hypnothérapeute.
  Il peut même s’autoriser à changer sa position pour rester confortable.
   
• Ce n’est pas un état de sommeil, le sujet reste conscient parfois dans un lâcher prise, parfois dans une extrême concentration, dans les deux cas l’esprit critique se trouve en arrière-plan en position d’observateur.
  Pendant qu’une autre partie de lui-même reste active et travaille à apporter les modifications nécessaires. Il n’est pas question de passivité, il ne s’agit pas d’une opération sous anesthésie générale...
   
• Ce n’est pas non plus du somnambulisme comme le laisse paraître l’hypnose de spectacle qui par définition se doit d’être spectaculaire.
  L’hypnose thérapeutique porte peu d’importance à la profondeur de transe, elle n’a aucun rapport avec son efficacité.
  À tout moment le sujet peut sortir de transe hypnotique s’il en ressent le besoin.